Un tribunal thaïlandais ordonne au parti d'opposition de mettre un terme à la réforme royale.
Un tribunal suprême de Thaïlande a ordonné au principal parti d’opposition du pays, le parti Move Forward, de cesser toute tentative visant à modifier la stricte loi sur les insultes royales, une pièce maîtresse de son programme réformateur qui l’a aidé à remporter les élections de l’année dernière. La Cour constitutionnelle a statué mercredi que la campagne du parti visant à assouplir l’article 112, connue sous le nom de loi de lèse-majesté, violait la charte. Le tribunal, composé de neuf membres, a déclaré dans une décision unanime que les efforts de Move Forward en faveur du changement équivalaient à une tentative de renverser la monarchie constitutionnelle. Le parti réformateur et son candidat au poste de Premier ministre Pita Limjaroenrat ont secrètement poussé un programme visant à « détruire » la forme de gouvernement avec le roi comme chef de l’État, sous couvert d’une proposition visant à modifier la loi controversée, a déclaré le tribunal.