80 % des étudiants universitaires canadiens sont victimes d'abus en ligne et seulement 20 % des universités s'attaquent à la violence sexuelle facilitée par la technologie dans leurs programmes.
Les institutions canadiennes ont du mal à adapter leurs politiques et leurs programmes pour lutter contre la violence sexuelle facilitée par la technologie, puisque 80 % des étudiants universitaires canadiens ont été victimes d'au moins une forme d'abus en ligne. Le TFSV comprend diverses méthodes de harcèlement en ligne, notamment l'imagerie sexuelle non consensuelle, la cyberstalking et la diffusion de récits misogynes par les médias sociaux. Bien que les efforts de lutte contre la discrimination, les abus et la violence sexuelle fondés sur le sexe se soient intensifiés, les institutions n'ont pas suivi le rythme rapide des progrès technologiques. Seulement un cinquième des 81 universités et organismes communautaires canadiens interrogés ont abordé le TFSV dans leurs programmes d'éducation ou de formation contre la violence, en raison de ressources limitées, du temps consacré aux travailleurs de première ligne et de l'accès limité aux ressources permettant de traduire la recherche en pratique. Un soutien soutenu est nécessaire pour aider les établissements canadiens à s’adapter au paysage changeant de la TFSV et de l’abus en ligne.