Le gouvernement indonésien autorise les avortements sans danger pour les victimes de viol et certains cas médicaux, sur la base d'un nouveau règlement.
L'Agence nationale indonésienne de planification de la population et de la famille met l'accent sur l'accès à l'avortement pour les victimes de viol ou de harcèlement sexuel, conformément au Règlement du Gouvernement (PP) No. 28 de 2024, traitant ces grossesses comme une situation d'urgence pouvant conduire à la schizophrénie ou à la dépression. La nouvelle règle autorise l'avortement sans danger jusqu'à 14 semaines pour les survivants de viol, et dans des conditions médicales mettant en danger la vie ou des anomalies fœtales létales. Toutefois, la mise en place de la police et la disponibilité d'hôpitaux offrant des services d'avortement sûrs suscitent des préoccupations.