6 500 établissements de plage italiens ont fermé les parasols pendant 2 heures pour protester contre le retard de la directive de l'UE augmentant la concurrence.
Les établissements de plage italiens, qui génèrent un chiffre d'affaires annuel de 1,4 milliard d'euros (1,5 milliard de dollars), ont fermé leurs parapluies pour une grève symbolique de deux heures afin de protester contre la mise en œuvre tardive d'une directive de l'Union européenne (UE) qui vise à accroître la concurrence au sein du secteur. La grève a impliqué environ 6 500 établissements de plage. Les critiques font valoir que la directive, introduite initialement en 2006, a été reportée par les gouvernements italiens. Les établissements de plage, souvent passés par des générations, craignent de perdre leurs investissements si un processus d'appel d'offres est introduit, tandis que d'autres affirment qu'ils sont empêchés d'entrer sur le marché lucratif. Le secteur n'a pas encore été complètement libéralisé, avec une décision de justice prorogeant les licences jusqu'à la fin de cette année. Le gouvernement du Premier ministre italien Giorgia Meloni est sous pression pour régler ce problème.