Le Zimbabwe forme une équipe spéciale interministérielle chargée de lutter contre la mauvaise gestion et la corruption dans les entreprises publiques.
Les entreprises publiques zimbabwéennes (SoEs), qui ont contribué à hauteur de 40 % du PIB du pays, sont aujourd'hui un fardeau financier et sont confrontées à des problèmes tels que la mauvaise gestion, la corruption et la mauvaise gouvernance. L'Afrique du Sud est confrontée à des défis similaires avec ses SoEs. Le gouvernement zimbabwéen a créé un groupe de travail interministériel chargé de s'attaquer aux infrastructures industrielles inactives et d'imposer des sanctions pour les pratiques injustes. Le pays peut tirer des leçons de la gestion réussie des SoEs par la Chine, avec des nominations fondées sur le mérite, des sanctions personnelles strictes et une tolérance zéro à l'égard de la corruption, ce qui pousse son économie à rivaliser avec les États-Unis.