Les chercheurs ont identifié les EV-UMR, les biomarqueurs potentiels du cancer, dans le sang et l'urine des patients atteints de cancer de la prostate, ce qui pourrait révolutionner les diagnostics non invasifs.
Des chercheurs de l'école de médecine Icahn du Mont Sinaï ont identifié une nouvelle classe d'ARN appelés EV-UGR (Vésicules extracellulaires-Régions génomiques non annotées associées) dans des échantillons de sang et d'urine de patients atteints de cancer de la prostate. Ces molécules d'ARN, souvent appelées «matière noire» du génome humain, subissent des changements lorsque le cancer est présent, suggérant leur potentiel en tant que biomarqueurs pour la détection précoce ou des cibles thérapeutiques. Cette méthode de diagnostic non invasive pourrait éliminer le besoin de procédures de biopsie, avec le potentiel de révolutionner le diagnostic du cancer et des maladies. La recherche est publiée dans le Journal of Extracellular Vesicules et soutenue par les National Institutes of Health.