La Nouvelle-Zélande rejette l'ICMBS, élabore sa propre norme sur les préparations pour nourrissons en tenant compte des préoccupations mondiales en matière de promotion de l'allaitement maternel.
La Nouvelle-Zélande a choisi de ne pas adopter le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et ses résolutions connexes de l'Assemblée mondiale de la santé, choisissant plutôt d'élaborer sa propre norme sur les préparations pour nourrissons. Des experts et des organisations sanitaires sont concernés, car cette décision va à l'encontre des efforts déployés au niveau mondial pour promouvoir l'allaitement maternel et soutenir les nouvelles mères. Le marché néo-zélandais des préparations pour nourrissons est très rentable, avec des prix élevés pour les préparations premium et spécialisées. Les investissements en santé publique dans l'aide à l'allaitement maternel sont minimes, malgré les recherches mondiales qui indiquent que les enfants allaités au sein ont des taux plus faibles d'infections respiratoires et gastro-intestinales, un meilleur développement cognitif et une prévalence plus faible des retards de développement.