L'étude de l'USGS révèle que les salamandres à dos rouge sont plus abondantes dans les forêts du nord-est des États-Unis, ce qui a une incidence sur la santé des écosystèmes et des préoccupations concernant la maladie fongique du Bsal.
La US Geological Survey a révélé une étude montrant que les salamandres à dos rouge sont plus abondantes que ce que l'on pensait auparavant dans les forêts du nord-est des États-Unis, avec des densités et de la biomasse significativement plus élevées que prévu dans la région. Cette importante population de salamandres, ainsi que d'autres amphibiens, suggère qu'ils jouent un rôle crucial dans la santé de l'écosystème des forêts du nord-est, qui est mise en évidence par leur biomasse élevée semblable ou supérieure à celle des cerfs à queue blanche. Cette découverte coïncide avec des préoccupations concernant l'impact potentiel du batrachochytrium salamandrivorans (Bsal), une maladie fongique étroitement liée au champignon chytride qui a dévasté les populations d'amphibiens en Europe. Un groupe de travail nord-américain sur le Bsal s'efforce de limiter son invasion et de réduire son impact aux États-Unis, et des recherches ont confirmé que la gestion proactive des populations sauvages avant l'arrivée du Bsal est plus efficace pour préserver les salamandres que les mesures réactives ou l'inaction.