Une enquête révèle que les accords de confidentialité et les clauses d’arbitrage obligatoires sont répandus, ce qui soulève des inquiétudes quant à la réduction au silence des comportements répréhensibles sur le lieu de travail.

Une enquête menée par Mark Gough de l'Université Penn State révèle que 45 % des employés américains sont tenus de signer des accords de non-divulgation (ADN) et que 39 % sont soumis à un arbitrage obligatoire. L'étude, qui a réuni 947 demandeurs d'emploi, met en lumière les préoccupations suscitées par l'utilisation de ces accords pour réduire au silence les victimes d'inconduite sur le lieu de travail. Il a également constaté des disparités raciales, 48 % des répondants noirs devant signer leur droit à des recours collectifs, contre 39 % des répondants blancs. Les employés qui sont en cour ont tendance à recevoir des paiements plus élevés que ceux qui sont en arbitrage.

Il y a 2 mois
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