Le gouvernement éthiopien suspend deux autres groupes de défense des droits de l'homme, ce qui renforce les préoccupations concernant les libertés.
Les autorités éthiopiennes ont suspendu deux organisations de défense des droits de l'homme de premier plan, le Conseil éthiopien des droits de l'homme et le Centre éthiopien des défenseurs des droits de l'homme, en invoquant le manque d'indépendance et les violations du mandat. Cette répression fait suite à la suspension de trois autres groupes de défense des droits en décembre, ce qui témoigne de l'intolérance du gouvernement à l'égard de l'examen indépendant. Human Rights Watch et Amnesty International ont critiqué ces actes, soulignant la nécessité de pressions internationales pour mettre fin aux violations des droits de l'homme, y compris les détentions arbitraires massives dans la région d'Amhara.